Policarpa avec, sur la gauche, le Cerro de Sotomayor
partiellement voilé par le brouillard .
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«Hay
campesino, qué largo caminar...»
Paysan,
que de chemin à parcourir...
D'un jour à l'autre, la vie du paysan colombien,
tout particulièrement
celui qui ne possède pas de terres, peut basculer et se convertir en calvaire.
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Le village de Madrigal,
aux abords de la forêt vierge.
Difficile de s’imaginer qu’au seizième siècle
une importante ville était
édifiée à cet emplacement.
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Sourire forcé, sourire malicieux,
sourire spontané,
sourire masqué. Une mosaïque de sourires et…
quelques dents qui manquent ! |
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Le désert s’enroba d’un coloris vermeil,
baigné par les rayons du soleil.
En ce début de crépuscule,
l’astre jouait avec les grains minuscules
du sable qu’il faisait scintiller allègrement,
telle une nuée d’étoiles dans le firmament.
Il faut savoir écouter le silence
pour interpréter toutes ses nuances.
Alors
seulement, tu pourras entendre
le hurlement qui émane des cendres,
reliques des cadavres de ces gosses
qui continuent à crier en silence.
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Méandres du Patia,
en amont de La Puente. |
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Des muletiers conduisent des mules
par le «Suspiro»,
passage escarpé et étroit, sur le chemin qui mène
de Policarpa à Puerto Rico.
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Dans une région comme celle de Policarpa,
la mort fait partie intégrante
de la vie de tous les jours.
Naissances et décès se succèdent
à cadence régulière. |
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La vie ne tient qu’à un fil.
Sa fragilité banalise
les
principes fondamentaux de l’existence.
Les accidents, la maladie et la mort
prennent une teneur anodine. |
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A Policarpa, les femmes issues d’un milieu modeste sont doublement
exploitées. D’une part, le système social qui engendre
injustices et discriminations représente un frein pour leur
émancipation. D’autre part, en raison du machisme, la plupart
des hommes ne les aident pas à prendre en main leur destin.. |
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Le pont de la Guasca et les baraquements de Puerto Rico.. |
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Les enfants
sont
l’espoir de l’humanité.
Ils détiennent
la clé de notre destinée
et sont appelés à créer notre avenir.
Comment s’y prendront-ils
pour mieux le définir?
Sauront-ils imaginer
un monde meilleur,
où chacun connaîtra la paix et le bonheur? |
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L’église de Policarpa et sa tour en béton armé.
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Le marché de Pasto, |
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dans les alentours
de l’hôtel
Roma.
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Au marché de Policarpa, un porc a été dépecé.
Filet, viande grasse, viande
avec os, abats, lard, tête, pattes, queue et cuir, tout est à vendre.
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En ville comme à la
campagne, de nombreux enfants n’ont pas la chance d’aller à l’école.
Certains
se débrouillent pour gagner un peu d’argent en travaillant.
Désœuvrés, d’autres
traînent dans la rue.
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Bogota, |
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une ville aux contrastes extrêmes. |
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Comme Claribel,
cette jeune vendeuse
propose ses
journaux aux passants. |
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Ecrivain public, sur la place principale de Cali.
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Encore fillette et déjà une vraie petite maman,
dès
l’instant où elle s’occupe de sa sœur cadette. |
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Des enfants apportent
le repas à leurs parents qui
travaillent aux champs, loin du village. |
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Les porteurs passent par l’éboulement.
Avec de lourdes
charges sur le dos, ils prennent des risques considérables. |
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Trois membres du syndicat de la Toldada
trient des
semences, sous l’œil attentif de leurs filles.
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Même s’ils vivent une réalité
diamétralement
différente, sur le chemin des écoliers, les enfants de Policarpa
sont tout
autant gais et espiègles que les enfants suisses. |
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Enfants noirs sur la terrasse d’une hutte, à Sanchez. |
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Fête à Desplayado, village
situé au cœur de la forêt vierge. |
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Chercheur d’or,
dans les alentours de Fenicia,
au coeur de la forêt vierge. |
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Un éleveur soigne son coq, après le combat.
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Jour de marché, le dimanche matin, à Policarpa. |
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Et si ce sourire malicieux et rayonnant
augurait une
lueur d’espoir pour l’avenir de ce jeune campesino? |
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Les mimiques et les regards amusés de ces enfants
peuvent être interprétés comme un point d’interrogation. Qu’est-ce qui les
passionne et les divertit à ce point? |
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Caprices de la météo, prix du transport,
fluctuation
des cours des produits agricoles et surtout pouvoir des quelques négociants
qui
monopolisent le marché… Le salaire d’un campesino dépend de facteurs variés,
voire fantaisistes.. |
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Mégapole aux mille visages,
dès l'instant où éclatent des conflits sociaux, |
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Bogota peut se muer en véritable poudrière. |
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Avant de quitter leur village,
la plupart des
campesinos considèrent
la ville comme un eldorado. |
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Une fois sur place,
au contact avec la réalité
quotidienne,
cette vision utopique se transforme souvent
en une cruelle
désillusion,
voire en un tragique cauchemar. |
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Plage idyllique, au bord de
l’Océan Pacifique. |
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Cavalier solitaire, Claude Maier, sur le chemin entre
Egido et Sanchez. |
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Les chemins de la vie conduisent notre destin. |
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Nous ne sommes pas maîtres du voyage
qui nous mène
à travers le temps.
Au gré du vent, au gré des ans,
le tracé de notre existence
peut
prendre la forme d’une aventure
dont la destination finale se dessine comme un point d’interrogation. |
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