Ce
roman, inspiré de faits réels, retrace la vie à
Policarpa, village perdu dans la cordillère des Andes, au Sud de
la Colombie. J'y ai vécu et travaillé pendant
six ans.
* Vicente
Villareal, fils illégitime d’un riche propriétaire,
s’est juré de monter un empire encore plus grand que celui
de son père. Il y parvient. La soif du pouvoir lui fera
cependant tout perdre: sa fortune, sa notoriété et
surtout l’estime de ses proches.
* Claribel,
petite-fille de Vicente, refuse de suivre ses parents qui
s’exilent en ville. Contre vents et marées, elle poursuit
ses études au collège de Policarpa. Pas facile, tout
particulièrement pour une fille, dès l’instant
où celui qui est issu d’un milieu humble a peu de chances
de s’en sortir.
* Michel
Zufferey, jeune prêtre suisse, est nommé curé
à Policarpa. Il se lance dans une lutte acharnée pour
permettre à ses paroissiens de vivre plus dignement. Ce genre
d’engagement n’est pas évident pour un
étranger.
Les campesinos de Policarpa vivent
dans une région peu touchée par la civilisation moderne.
Même s’ils sont confrontés à un climat
d’injustice sociale et de violence, ils rêvent d’un
avenir meilleur. Leur joie de vivre, l’importance qu’ont
pour eux des valeurs telles que la famille, l’amitié et la
solidarité, tout comme leur goût inné pour la
fête, voilà sans doute le moteur de cette espérance.
Le texte est illustré avec 38 photos en
noir-blanc tirées durant mon séjour en Colombie.
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