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Le secret de Pacifique Ruffieux

Le secret de Pacifique Ruffieux

Pacifique Ruffieux est paysan. Quarante-six ans durant, il a exploité un domaine agricole à Onnens. Auparavant, pendant quinze ans, il a vadrouillé de par le monde. De cette page de sa vie, il n’en a parlé à personne. Juste avant de mourir, il en a révélé quelques bribes à son fils aîné, Edmond.Par la même occasion, il lui a légué une mystérieuse pierre précieuse.
Edmond Ruffieux est informaticien. Dix ans avant le décès de son papa, il s’est lancé dans un projet farfelu. A la suite de deux invraisemblables rêves prémonitoires, il a décidé de créer des programmes informatiques dans l’espoir de capter ce qui se passe dans sa tête pendant son sommeil. Après de longues années de travail assidu, il y parvient. Il réussit à enregistrer des rêves. La pierre que son papa lui a léguée avant de mourir va pimenter ses recherches auxquelles il l’associera. Grâce à elle, l’informaticien découvre son véritable passé et ses origines.
Au fur et à mesure qu’Edmond peaufine ses programmes, il se met à douter. Enregistre-t-il vraiment ses rêves ? Il a de plus en plus l’impression que c’est son ordinateur qui les influence.

Un bref extrait de mon ouvrage, pour vous mettre l'eau à la bouche

« Edmond vivait depuis une année et demie dans la ville Lumière, lorsque, une nuit, il fit un mystérieux rêve qui allait donner un autre cours à son existence.
De gros nuages sombres planaient sur le port de pêche normand. Leur couleur terne se confondait avec celle de l’océan déchaîné. Les maisons alignées le long du quai étaient méticuleusement collées les unes aux autres, comme si elles essayaient de se donner un peu de chaleur, en cette morose et froide après-midi d’automne.
L’homme sortit du restaurant « Le Vauban », à Port en Bessin, et s’engagea vers le quai où de nombreux chalutiers étaient amarrés. Les pêcheurs attendaient la montée de la marée pour repartir au large.
Celui qui devait approcher de la soixantaine était vêtu d’une longue cape noire, en tissu grossier et épais, qui retombait jusqu’à la hauteur de ses genoux. Les rebords de son grand chapeau en feutre, noir également, cachaient partiellement son visage taciturne. On pouvait juste deviner ses traits tirés et le teint basané de sa peau. L’homme était mal rasé. Une épaisse moustache lui donnait un air encore plus ténébreux. La pipe à la bouche, s’appuyant sur un gros gourdin en bois, il bravait les fortes rafales de vent qui balayaient les bords de l’océan. Il longea la route qui mène à la jetée, avançant d’un pas décidé, sans regarder autour de lui et sans se préoccuper de la fine pluie qui lui giclait la figure. (…) »
J’ai pris la photo qui illustre la couverture du roman, à la fin de l’hiver 2009. Il s’agit du Pont-qui-branle, à proximité de la chapelle des Marches et du château de Gruyères.